Sur les 19 chiites emprisonnés, certains écopent de la peine maximale. Ils sont condamnés à la prison à vie. Et comme souvent dans ce genre d’affaires à Bahreïn, c’est la double peine. Sur ces 19 personnes, 15 sont déchues de leur nationalité.
D'après le parquet, toutes appartiennent à un courant appelé Wafa islami, accusé par les autorités d’entretenir des liens avec l'Iran et le Hezbollah libanais.
Selon la justice, ce groupe de chiites aurait créé une cellule secrète avec un objectif bien précis : « inciter la population à se révolter afin de renverser le régime par la force ».
Les membres de cette cellule auraient donc entretenu des contacts avec des officiers des gardiens de la révolution, iraniens, et des dirigeants du Hezbollah. Toujours selon le parquet, cette cellule aurait régulièrement informé ses contacts à l’étranger de la situation à Bahreïn.
Le petit royaume de Bahreïn mène une sévère répression contre les représentants de la majorité chiite. Depuis 2011, ces derniers demandent des réformes et le respect des droits de l'homme.