Juin 2014, c'est la naissance du califat autoproclamé par Abou Bakr al-Baghdadi. En très peu de temps, il atteint la taille d’un pays presque aussi grand que l’Italie. Mais, face aux nombreuses offensives lancées contre le groupe Etat islamique en Irak et en Syrie, les jihadistes changent de stratégie. Ils abandonnent la conquête des territoires, et sont contraints de se replier.
En Irak, les forces de Bagdad, épaulées par l’aviation de la coalition internationale, libèrent les villes les unes après les autres. Dernières batailles en date, celle de Mossoul qui a duré plus de neuf mois ; puis Tal Afar, et plus récemment Shirqat ; enfin, plus mineure, l’actuelle offensive pour la reprise de Hawija ne devrait durer que quelques jours, se réjouit un officier de l’armée irakienne, contacté par RFI.
Nettoyage des dernières poches de résistance
La situation est similaire en Syrie, où la capitale des jihadistes, Raqqa, est en passe de tomber. Les Forces démocratiques syriennes, une coalition arabo-kurde, appuyée là aussi par l’aviation de la coalition internationale et par les forces spéciales américaines nettoient actuellement les dernières poches de résistance où sont retranchées les combattants du groupe Etat islamique.
Constat de cette troisième année d’existence du califat autoproclamé : « Le groupe Etat islamique perd du terrain. Bientôt, il n'aura plus de sanctuaire en Irak », se félicite la coalition anti-jihadistes.