Selon Sohaib al-Hassakaoui, militant de l’opposition syrienne joint par RFI, la population n’a presque nulle part où s’abriter. Même l’hôpital central de la ville est en proie à des tirs très violents.
« Depuis une semaine, l’hôpital central de Raqqa est la cible de bombardements quotidiens, rapporte-t-il. Six cents blessés se trouvent à l’intérieur. Il faut que cela cesse immédiatement. »
Cet hôpital est pris, selon l'opposant, dans des « tirs croisés des Forces démocratiques syriennes et des jihadistes » qui s’affrontent à cet endroit.
« Sans parler des bombardements aériens menés par la coalition internationale et la menace que représente Daech. Les jihadistes sont tout proches de l’hôpital », s'inquiète Sohaib al-Hassakaoui.
Et de rappeller que cet hôpital est « la dernière unité de soin encore en service à Raqqa ». « S’il est détruit, les civils n’auront nulle part où se soigner. C’est déjà une catastrophe humanitaire en ce moment à Raqqa, et ça ne fait qu’empirer. »