Avec notre correspondante à Ramallah, Marine Vlahovic
De petits groupes de jeunes Palestiniens s’avancent vers le point de contrôle israélien de Beit El, situé au nord de Ramallah, avant d’être vite dispersés par l’armée. A quelques kilomètres de Jérusalem et de l’Esplanade des Mosquées qui cristallise toutes les tensions, la contestation gagne la Cisjordanie occupée, remarque cette manifestante.
« Nous nous soulevons ensemble, pour dire que Jérusalem est notre ville et cela montre que l’oppression que nous subissons, où qu’elle soit dans n’importe quelle ville palestinienne est une oppression qui nous affecte tous », explique-t-elle.
« Israël en fait une crise religieuse mais il s’agit bien plus de l’oppression systématique et comment Israël fait tout pour que Jérusalem ne soit plus une ville palestinienne. Mais notre dernier espoir, c’est de rester attaché à cette terre », poursuit cette manifestante.
Grève générale
Des affrontements ont eu lieu à Qalandiya, à Bethléem ou encore à Hébron. Au terme d'une journée meurtrière de heurts, trois Palestiniens ont été tués par balles et plus de 390 personnes ont été blessées à Jérusalem et en Cisjordanie.
Trois Israéliens ont par ailleurs été poignardés par un Palestinien qui s’était infiltré à leur domicile dans la colonie d’Halamish, au centre de la Cisjordanie.
Le Fatah a lancé un appel à une grève générale ce 22 juillet à Jérusalem et en Cisjordanie pour protester contre les nouvelles mesures de sécurité imposées par Israël sur l'Esplanade des mosquées.