Quelque 300 000 en 2014, puis 100 000 fin juin et moins de 50 000 début juillet. Le nombre d'habitants bloqués à Raqqa diminue mais reste trop élevé selon le HCR, le Haut-Commissariat pour les réfugiés des Nations unies.
Contrairement à Mossoul, aucun corridor humanitaire n'existe à Raqqa, laissant les civils sans possibilité de fuir les combats dans le centre-ville, les laissant aussi à court d'eau, de médicaments et de nourriture.
C'est l’un des nombreux défis des Forces démocratiques syriennes dans leur reprise de la capitale du califat : ouvrir un couloir pour permettre aux habitants de quitter Raqqa. Ils y seraient utilisés comme « boucliers humains » par les jihadistes, d'après les témoignages de combattants kurdes des YPG.
Le Haut-Commissariat pour les réfugiés a tout de même réussi à ouvrir un nouveau corridor pour acheminer des produits essentiels à proximité de la ville. Il relie Alep à la frontière turque, et passe à une trentaine de kilomètres au nord de Raqqa, là où se situe le camp de Aïn Issa, qui compte 20 000 réfugiés.