Doha doit parer au plus pressé, car le pays enclavé importe 99 % de ses produits de consommation. Les avions envoyés de Téhéran contenaient chacun 90 tonnes de légumes et de produits alimentaires. Près de 350 tonnes de fruits et légumes ont également été envoyé par bateaux.
Le géant énergétique Qatar Petroleum a, lui, indiqué mobiliser toutes ses ressources disponibles pour assurer les livraisons à ses clients en dépit du blocus.
Sur le plan du transport aérien, toutes les liaisons régionales sont suspendues. Une crise qui menace l'expansion de la compagnie Qatar Airways, l'un des plus importants transporteurs de la planète.
Bourse en chute libre
Les conséquences de la rupture des relations sont également visibles au niveau de la Bourse de Doha, qui a perdu 10 % depuis une semaine.
Mais le ministre des Finances Ali Cherif Al Emadi s’est voulu rassurant. Les réserves financières et les fonds d'investissements représentent près de 250 % du produit intérieur brut du pays.
Et dans une pique à peine voilée à ses voisins, il rappelle que si le Qatar perd un dollar, ses voisins en perdront un aussi.