Lorsque la crise a éclaté le 5 juin, l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et Bahreïn avaient donné 14 jours aux Qatariens pour quitter leurs territoires. Mais, refusant de faire la même chose, Doha a déclaré ce dimanche que les détenteurs de passeports de ces pays - ils seraient 11 000 selon des chiffres officiels -- pouvaient rester dans l'émirat. Même si le Qatar continue de dénoncer des « campagnes hostiles et tendancieuses » à son égard.
De leur côté, les autorités d'Arabie saoudite, des Emirats arabes unies et de Bahreïn ont légèrement assoupli leur position. EIles ont demandé que soient pris en compte des « cas de familles mixtes », susceptibles d'être séparées en raison de la crise. Selon la chaîne de télévision qatarienne al-Jazeera, ces pays seraient en train de mettre en place des numéros d'urgence pour aider ces personnes.
Samedi, Amnesty International était montée au créneau. L'organisation de défense des droits de l'homme a accusé Riyad de « jouer » avec la vie de milliers d'habitants du Golfe, « séparant des familles et détruisant les moyens de subsistance et d'éducation d'une partie de la population ».
L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, Bahreïn, le Yémen et l'Egypte ont rompu le 5 juin leurs relations diplomatiques avec le Qatar, l'accusant de « soutenir le terrorisme ».
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