En Irak comme en Syrie, l'organisation de l'Etat islamique est acculée sur un territoire de plus en plus réduit. Le recul est particulièrement net en Irak : il y a trois ans, les combattants jihadiste contrôlaient 40 % du territoire, ils n'en contrôlent aujourd'hui plus que 7 %, selon un chiffre avancé par l'armée irakienne.
De fait, l'organisation de l'Etat islamique n'est présente que dans des zones désertiques de la province d'al-Anbar, et elle ne contrôle plus que trois localités, Mossoul-Ouest, Tal-Afar et Hawija. En Syrie, l'organisation est encore présente à Deir-Ezzor et à Raqqa. Mais elle ne cesse de perdre du terrain dans la région de Raqqa, où se concentre une importante coalition arabo-kurde soutenue par les Etats-Unis.
Que ce soit en Syrie ou en Irak, à Raqqa ou à Mossoul, l'étau militaire ne cesse de se resserrer autour des jihadistes. Ce qui n'enlève en rien sa capacité à fomenter ou à insprirer des actions terroristes extérieures, en Europe, mais aussi en Egypte ou en Afghanistan.