Il y a un an, l'Union européenne (UE) demandait que les importations en provenance du plateau du Golan et de Cisjordanie soient étiquetées avec la mention de leur origine précise. Il s'agit ici essentiellement de fruits, de légumes, de vins et de cosmétiques. Cette consigne de Bruxelles n'était jusqu'à présent guère appliquée par les pays membres de l'union européenne.
Encourager les extrémistes
La France, en l'imposant désormais aux acteurs économiques, a immédiatement provoqué la réaction du gouvernement israélien. Celui-ci juge regrettable que la France semble encourager les extrémistes et le mouvement de boycottage contre Israël avec cette obligation de la mention « colonie israélienne » ou de termes équivalents.
Droit international
Le ministère français de l'Economie se prévaut quant à lui du droit international qui n'admet pas le plateau du Golan ni la Cisjordanie comme faisant partie d'Israël. Mais, pour le gouvernement israélien, la France a décidé d'appliquer cette mesure aux dépens d'Israël alors qu'il y a actuellement 200 contestations territoriales dans le monde.