L'information a été révélée dès jeudi dernier par le blog spécialisé le Mamouth, qui parlait déjà de deux blessés dont un grave dans les rangs des commandos parachutistes de l'air qui appartiennent au Commandement des opérations spéciales (COS). Interrogé le jour même, l'état-major à Paris s'était refusé à tout commentaire.
Depuis les soldats français ont été évacués vers un hôpital militaire parisien, mais l'un d'eux serait toujours entre la vie et la mort. Ces militaires des forces spéciales opèrent généralement à partir d'Erbil, la capitale du Kurdistan irakien. D'ailleurs, deux combattants peshmergas ont également trouvé la mort le même jour.
Ce lundi, le journal Le Monde révèle le mode d'action employé par les jihadistes de l'organisation de l'Etat islamique. Ils ont, semble-t-il, envoyé vers les lignes françaises un drone piégé. On ignore encore dans quelles circonstances l'engin artisanal porteur de la charge a explosé, mais les militaires souffriraient surtout de graves blessures aux membres inférieurs.
En clair : soit c'était une bombe volante, qui n'a explosé qu'une fois au sol, soit le drone était un « appât » destiné à attirer l'attention des parachustistes et ne s'est déclenché une fois récupéré par les soldats. Toujours selon Le Monde, d'autres blessés plus légers seraient à déplorer.