Fête de la musique: à Beyrouth, Jack Lang encourage la «résistance culturelle»

Aux quatre coins du monde, on célèbre aujourd'hui la fête de la musique, une fête qui a 35 ans. Au Liban, les musiciens feront entendre leur talent dans la capitale ce soir. Le président de l'Institut du monde arabe, Jack Lang, qui achevait une visite au pays du cèdre, est venu apporter son soutien à la créativité en amont de cette fête. Une résistance, a-t-il dit, face à l'obscurantisme et à la menace terroriste.

Avec notre correspondante à Beyrouth,  Laure Stephan

Musiciens libanais, syriens ou étrangers, ils vont faire danser Beyrouth ce soir... Le Liban a été le premier pays au Moyen-Orient à se mettre au diapason de la Fête de la musique. Un élan que le créateur de cet événement, Jack Lang, est venu saluer. « Beyrouth est une grande capitale culturelle du monde arabe. Je souhaitais marquer la présence de la Fête de la musique dans le monde arabe et dans une ville et un pays qui incarnent cet idéal de liberté, de culture et de créativité », explique l'ancien ministre français.

Beyrouth, c'est aussi l'instabilité, politique ou sécuritaire. Créer, c'est faire de la « résistance culturelle ». Une énergie qui force l'admiration du président de l'Institut du monde arabe : « L'énergie libanaise est si forte, la volonté de vivre est si puissante que les artistes, les créateurs, les intellectuels avancent. Il faut vivre. Et vivre est une des meilleures réponses à tous ceux qui voudraient imposer la loi de la violence. »

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