De notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti
Après l’enregistreur de sons de la cabine de pilotage, c’est au tour de l’enregistreur des paramètres de vol à être repêché. La commission d’enquête composée, notamment, d’experts égyptiens et français a précisé que la carte mémoire avait été repêchée par le sous-marin robot à une profondeur de 3 000 mètres.
La seconde boîte noire enregistre trois mille paramètres de vol, dont la vitesse, l’altitude, l’état des moteurs et la température. Un répétiteur automatique de l’avion avait signalé, par liaison satellite, de la fumée dans les toilettes et sous la cabine de pilotage quelques minutes avant la disparition de l’avion. Un avion qui, selon le suivi radar, s’est livré à de violentes manœuvres couplées d’une perte d’altitude rapide.
Les boîtes noires ont été acheminées vers Le Caire où elles doivent être analysées dans les laboratoires du ministère de l’aviation civile. La thèse de l’accident semble prendre le dessus sur celle de l’attentat qui avait prévalu au départ.