Ce mardi, l'ONU lancera officiellement les invitations pour ces négociations inter-syriennes. Dans la foulée, le principal groupe d'opposition se réunira en Arabie saoudite pour donner sa réponse.
Une opposition qui fulmine depuis plusieurs jours car sa représentativité est contestée par la Russie, alliée du régime de Bachar el-Assad et parce qu'il n'y a aucune perspective de cessez-le-feu en préalable aux négociations.
Plusieurs sources au sein de cette opposition syrienne ont même fait état de pressions occidentales, notamment américaines, l'incitant fortement à se rendre à Genève malgré l'absence de garanties humanitaires et politiques.
De son côté, l'envoyé spécial de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, appelle à des discussions « sans préconditions » à partir de vendredi à Genève. Des discussions indirectes entre le régime de Damas et les représentants de l'opposition. Elles pourraient durer six mois avec pour objectifs une transition politique, une nouvelle Constitution et des élections d'ici dix-huit mois.
Reste les obstacles : le chaos syrien sur le terrain et la question du sort de Bachar el-Assad qui jusqu'à présent a fait échouer toutes les tentatives de négociations de paix.