En Irak, deux objectifs ont été détruits selon l‘armée française. L’un à Ramadi. Cette ville, sous contrôle du groupe Etat islamique, est située à une centaine de kilomètres de Bagdad.
L’autre, à Mossoul. C’est la deuxième ville d’Irak, quartier général de l’organisation terroriste dans le pays. Selon l’état-major de l’armée française, les tirs auraient notamment détruit une position d’artillerie qui tirait sur les troupes irakiennes en combat sur le terrain.
Lundi, quatre avions Rafale basés sur le Charles-de-Gaulle ont également participé à des frappes contre Raqqa, considérée comme la capitale de l’organisation Etat islamique en Syrie. Ce raid aurait touché plusieurs infrastructures, dont un centre de commandement du groupe jihadiste.
Trois fois plus d'avions de chasse français
Les 26 appareils du porte-avions Charles-de-Gaulle triplent la présence française dans le ciel syrien et irakien. Ils s’ajoutent aux douze avions déjà présents, stationnés aux Emirats arabes unis et en Jordanie.
La France travaille entre autres en communication avec la Russie, dont les actions militaires ont obligé lundi la fermeture pour 48 heures des aéroports du Kurdistan irakien. La Russie a annoncé le lancement de missiles depuis la mer Caspienne, au nord-est de l’Irak, en direction de la Syrie, au nord-ouest.