Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Ils étaient plusieurs milliers à manifester devant l'ex-ambassade américaine pour crier de nouveau « mort à l'Amérique ». Des manifestations identiques ont été organisées à travers le pays. Depuis l'accord nucléaire, le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei, qui a le dernier mot dans les grands dossiers du pays, a multiplié les déclarations pour affirmer que les Etats-Unis restaient le « grand Satan ». Il a même interdit tout dialogue avec les Etats-Unis sur les questions régionales, en particulier la Syrie.
Crises du Proche-Orient
Mardi, devant des milliers d'étudiants, il a affirmé que les Etats-Unis n'avaient pas changé de politique et cherchaient à planter un couteau dans le dos de l'Iran à la première occasion. Il a également mis en garde contre les tentatives d'infiltration politique et culturelle dans le pays.
Il est vrai que l'Iran et les Etats-Unis s'opposent dans toutes les crises du Proche-Orient, notamment en Syrie, en Irak, au Yémen ou encore à Bahreïn et en ce qui concerne le conflit israélo-palestinien. Dans ces conditions, une normalisation des relations semblent toujours difficiles entre les deux pays.