Syrie: des roquettes sur Palmyre font plusieurs morts

En Syrie, la cité antique de Palmyre reste sous la menace du groupe Etat islamique. Ses combattants ont tiré lundi 18 mai une salve de roquettes sur la ville, tuant cinq civils, dont deux enfants, selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme. Parallèlement, des combats continuent d'opposer les troupes du régime aux jihadistes à la périphérie de Palmyre. 

Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh

La chute de plusieurs roquettes à l'intérieur de Palmyre prouve que la menace qui plane sur la cité antique n'est pas définitivement écartée. Si les combattants du groupe Etat islamique ont été chassés de la ville, ils restent toutefois présents à sa périphérie, parfois à un kilomètre seulement des inestimables vestiges archéologiques.

Organisés en petites unités, les jihadistes harcèlent l'armée syrienne et ses milices supplétives pour les empêcher de consolider leurs positions défensives. Les troupes gouvernementales continuent d'acheminer d'importants renforts pour reconstruire les lignes de défense autour de la cité et élargir leur périmètre de déploiement.

Les efforts de l'armée se portent surtout au nord et au nord-ouest de Palmyre, par où sont arrivés les combattants de l'organisation extrémiste, qui ont pris samedi une partie de la ville. Dans ce secteur, les combats se poursuivent avec violence, a confirmé le gouverneur de Homs. Se voulant rassurant, Talal Barazi a cependant indiqué que la situation est sous contrôle. La menace s'éloigne petit à petit, a-t-il dit.

Plus à l'est, les jihadistes ont pris les champs gaziers d'Al-Hél et d'Arak, situés à 40 et 25 km de Palmyre. Mais l'armée syrienne assure qu'ils ne pourront pas consolider leurs positions, bombardés en permanence par l'aviation et l'artillerie.

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