En Irak, les jihadistes ont complètement détruit des sites historiques : la cité de Nimroud, celle de Hatra, le musée de Mossoul… Aux explosifs, à la massue, au marteau piqueur, les partisans de l’organisation Etat islamique dévastent les cités historiques. Fiers de leur acte, ils se filment à chaque fois et publient des vidéos sur internet.
Des vestiges, d’une civilisation plusieurs fois millénaire sont anéantis. En Syrie, la cité de Palmyre pourrait connaître le même sort. L’objectif des jihadistes est de la rayer de la carte et des livres d’histoire. Selon l’organisation Etat islamique, ces antiquités ne constituent en rien un patrimoine culturel. Elles sont au contraire perçues comme des idoles qu’il faut détruire ou alors comme une source de revenus. Les affaires sont les affaires et le trafic d’antiquités est très lucratif.
Malgré leur bonne volonté, les dix pays arabes du Moyen-Orient et du Golfe réunis au Caire autour des responsables de l’Unesco pour tenter de trouver une solution ont une marge de manœuvre très réduite. Ils peuvent bien sûr protéger les sites archéologiques à leur niveau. Mais ceux situés en zone de combats en Irak et en Syrie échappent complètement à leur contrôle.