C'est un expert français des affaires terroristes qui l'avait annoncé. Selon Jean-Charles Brizard, la mère de Mickaël Dos Santos - interrogée par les services de renseignement - avait reconnu son fils sur les images extraites de la vidéo de décapitation collective. Ce matin, chez nos confrères de BFM TV, cette dame reconnaît avoir eu des doutes, mais affirme aussi qu'elle était soumise à une forte pression.
« Ça n'est pas mon fils, je ne le reconnais pas. Je l'ai dit à la DGSE. Ils m'ont dit : "vous êtes sûre ?" Mais, ils m'ont fait répéter pendant très longtemps, très longtemps. Arrivée à un moment donné, j'ai cru que j'avais des doutes et je leur dis : "je ne sais plus si c'est mon fils ou pas mon fils". Mais, plus je regarde, plus je me dis que ce n'est pas mon fils. »
Ce revirement est embarrassant pour les services français. Car ajouté aux révélations de RFI, ce témoignage met un peu plus à mal l'idée qu'il pourrait s'agir de ce jeune Français. L'affaire ressemble de plus en plus à un couac.
Jeudi soir, le ministère de l'Intérieur et le parquet de Paris se défendaient d'avoir commis une erreur. Le premier disait avoir transmis ses preuves à la justice et le second rappelait qu'évoquer « des indices précis et concordants » ne signifie pas identification formelle.
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