Le gouvernement koweïtien a déchu cinq opposants politiques de leur nationalité le 21 juin 2014. C'est Human Rights Watch qui a révélé l’affaire. Andrew Stroehlein, l’un de ses cadres, s’indigne : « On leur a enlevé leur nationalité. Aucun gouvernement n'a le droit de faire une telle chose, parce qu'un de ses citoyens n'est pas d'accord avec sa politique ».
Human Rights Watch s'inquiète
Cette « punition » s’inscrit dans un cadre de répression beaucoup plus large, selon le cadre de l’ONG : « C'est un nouveau recul de la démocratie au Koweït. Et c'est désolant de le constater. Le gouvernement a manifestement puni ces cinq personnes de l'avoir contesté. Et l'affaire a été jugée d'une manière assez sommaire. Apparemment, le pouvoir koweïtien les a accusés d'avoir falsifié des dossiers. Mais il n'a pas le droit de les déchoir de leur nationalité sur la base d'une suspicion. La situation est assez floue. Et cet épisode s'inscrit dans le cadre d'une répression en cours au Koweït. Tout ça nous inquiète beaucoup », conclut Andrew Stroehlein.