Plus important que la trêve aux yeux du Hamas, la levée du blocus israélien imposée à Gaza depuis 2006. Le secrétaire d’Etat américain a beau multiplier les efforts, le mouvement palestinien ne veut plus seulement se contenter d’un cessez-le-feu qui mettrait pourtant un terme au bain de sang, il veut que les Gazaouis aient une vie normale, sans contraintes.
Cette semaine, John Kerry a aussi rencontré le Premier ministre Benyamin Netanyahu et a compris qu’il n’y avait rien à négocier avec l’Etat hébreu. La partie israélienne offre deux options : la poursuite de l’offensive ou un cessez-le-feu sans condition. En d’autres termes, il est hors de question de lever le blocus.
John Kerry a alors repris son avion, direction Le Caire où les autorités égyptiennes tentent en vain de négocier une trêve. Et c’est à partir de là qu’il mène des entretiens avec la Turquie et le Qatar. Ces deux pays proches du Hamas pourraient, l’espère John Kerry, faire pression sur les responsables du mouvement islamiste afin qu’ils acceptent l’arrêt des combats.
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