Avec notre correspondant à Beyrouth, Paul Khalifeh
La participation massive au scrutin du 3 juin prouve qu'il ne s'agit pas d'un conflit entre le régime et le peuple, a affirmé Hassan Nasrallah. Par conséquent, les rebelles doivent tirer les enseignements de ces élections, et cesser le combat. Car il n'y a plus « d'enjeu interne à cette guerre, devenue absurde », a ajouté le chef du Hezbollah.
Hassan Nasrallah n'a pas attendu ces élections pour lier son sort à celui du pouvoir syrien. Depuis plus d'un an, des milliers de ses hommes se battent en Syrie aux côtés des troupes du régime, et leur intervention a été décisive dans plusieurs batailles.
Même si l'Occident ne reconnaît pas la légitimité du président syrien, cela ne changera rien à la réalité : pour Hassan Nasrallah, la réélection de Bachar el-Assad est un tournant dans la crise syrienne. Le renversement du régime est désormais impossible, et le rapport de force sur le terrain, en faveur de l'armée syrienne, ne changera plus, a-t-il martelé.