Avec notre correspondante à Riyad, Clarence Rodriguez
Non seulement, c’est une première, mais en plus cette jeune femme a obtenu la garde de ses deux enfants. Un jugement sans précédent dans un pays où la garde de l’enfant est traditionnellement confié au père.
Faut-il rappeler que depuis un an à peine, les avocates peuvent plaider devant les tribunaux de famille, une aubaine pour toutes ces femmes de mieux en mieux défendues. La justice saoudienne, qui a entrepris ces deux dernières années un chantier abyssal, poursuit ses réformes en faveur notamment de ces femmes souvent « prisonnières » de leur statut. Cette affaire ouvre incontestablement une brèche. C’est aussi un espoir pour toutes ces Saoudiennes qui souhaiteraient divorcer mais qui n'osent toujours pas franchir le pas. A cause du poids des traditions et de la religion. Un fardeau. Une autre réalité.