Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi
Quelque 600 compagnies étrangères, soit trois plus que l’année dernière, ont participé à la foire internationale de Téhéran. Signe de l’intérêt pour l’énorme marché énergétique du pays qui possède les quatrièmes réserves du monde en pétrole et les deuxièmes en gaz.
Le ministre du Pétrole, Bijan Namadar Zanganeh a insisté sur l’importance du rôle des sociétés iraniennes pour développer le secteur énergétique en attendant la levée des sanctions économiques occidentales après un éventuel accord sur le dossier nucléaire :
« L’économie de résistance que nous voulons développer ne signifie pas une économie tournée uniquement vers l’intérieur et isolée du reste du monde mais une économie qui utilise les moyens internes pour se développer mais qui est aussi ouverte sur le monde extérieur ».
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Mais Bijan Namadar Zanganeh a aussi affirmé que l’Iran ne cherchait pas l’isolement sur la scène internationale et voulait attirer les grandes compagnies pétrolières étrangères pour avoir des investissements extérieurs mais aussi avoir accès aux technologies nouvelles.
L’Iran a été durement frappé par les sanctions internationales. Les exportations ont chuté de moitié en deux ans passant à 1,2 million de barils par jour. Ce qui explique les besoins de l’Iran en investissement. En effet, le ministre du Pétrole a déclaré que l’Iran voulait augmenter sa capacité de production d’un million de barils par jour.
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L'Iran et le 5+1 se retrouvent la semaine prochaine à Vienne pour de nouvelles discussions sur le nucléaire afin de parvenir à un accord global d'ici le 20 juillet.