Egypte: libération du chef du parti Al-Wassat

En Egypte, la cour d’assises du Caire a condamné à sept ans de prison le cheikh Hazem Salah Abou Ismaïl, un allié des Frères musulmans. Abou Ismaïl a été reconnu coupable de faux et usage de faux lors de l’élection présidentielle de 2012. Une autre chambre de la cour d’assises a par contre ordonné la libération sous caution d’Abou Elela Madi, le chef du parti Al-Wassat, lui aussi allié des Frères musulmans.

Avec notre correspondant au Caire, Alexandre Buccianti

La libération d’Abou Elela Madi a été bien accueillie par les milieux de défense des droits de l’homme en Egypte. Il avait été accusé d’implication dans des actes de violences commis par les Frères musulmans.

La libération du chef du parti Al-Wassat (le centre), a aussi été approuvée par les milieux politiques favorables à l’ouverture d’un dialogue entre confrérie des Frères musulmans et le régime au pouvoir en vue de mettre un terme à la violence actuelle en Egypte.

Dans certains milieux proches des Frères musulmans, on évoque déjà l’ouverture d’une éventuelle médiation qui serait conduite par Abou Elela Madi. Reste à trouver les bases de cette médiation. La confrérie des Frères musulmans continue, en effet, à exiger le retour au pouvoir du président destitué Mohamed Morsi, même si ce n’est que temporairement.

Le temps d’organiser un référendum sur une élection présidentielle anticipée. Un scénario complètement rejeté par les partis laïcs et les militaires.

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