Avec notre correspondante à Washington, Anne-Marie Capomaccio
« Je n’ai pas d’illusion sur les difficultés qui demeurent pour atteindre notre objectif final », écrit Barack Obama, qui se félicite toutefois de cette avancée cruciale dans la négociation avec Téhéran, « pour le bien de la communauté internationale et pour la sécurité des Etats-Unis », a-t-il ajouté.
Selon les termes de l’accord de Genève, l’Iran accepte pour six mois un gel de son programme nucléaire sensible. En contrepartie, les sanctions en vigueur, aux Etats-Unis notamment, sont partiellement allégées.
Obama se refuse à renforcer le régime de sanctions contre l'Iran
Et c’est sur ce point que Barack Obama risque d’avoir un problème de politique intérieure, car ses opposants n’ont pas abandonné l’idée de renforcer encore le régime de sanctions imposées à l’Iran. Le président des Etats-Unis, dans son communiqué, reprend l’explication de ces derniers mois à l’attention des élus américains : de nouvelles sanctions anéantiraient les efforts déployés pour résoudre le différend qui oppose l’Iran à la communauté internationale.
Il maintient donc sa position. « J’opposerai un veto à toute initiative dans ce sens », écrit-il, ajoutant que les six mois à venir vont permettre des contrôles pointilleux et une réelle évaluation de l’engagement de Téhéran.
Dans la nuit, un responsable du département d'Etat américain a annoncé que l'Iran recevrait début février un premier versement de 550 millions de dollars sur les 4,2 miliards d'avoirs iraniens qui seront graduellement débloqué, comme le prévoit l'accord conclu en novembre.