Onze ministres des Affaires étrangères ne sont pas de trop pour convaincre la coalition de l’opposition syrienne de s’assoir à la même table que des représentants du régime de Damas et négocier une transition politique.
C'est « oui » sur le principe mais sous certaines conditions ont affirmé des responsables de l’opposition en novembre dernier. Ces conditions sont notamment l’ouverture de couloirs humanitaires en Syrie et l’arrêt des bombardements. Deux mois plus tard, aucune de ces exigences n’a été remplie et la coalition de l’opposition ne voit plus l’utilité de dialoguer avec un régime qui campe sur une ligne intransigeante.
Mais ce dimanche à Paris, le Français Laurent Fabius, l’Américain John Kerry, plusieurs diplomates en chef de pays arabes et européens, tous parlent d’une seule voix : la solution à la crise syrienne est politique. La Conférence de Genève II doit impérativement se tenir.
Le problème est que si le groupe des onze Amis de la Syrie est uni, l’opposition, elle, est loin de l’être. De profondes divisions minent les rangs de la coalition nationale syrienne.
à (re)lire : Préparation de Genève II: «Tous les amis de la Syrie sont responsables» de la situation actuelle. Entretien avec Salam Kawakibi, chercheur en sciences politiques et en relations internationales .