Succès diplomatique indéniable pour François Hollande auprès de l’Arabie Saoudite. Le président français a pu le vérifier tout au long de ses deux jours passés à Riyad. La fermeté de Paris à l’égard du régime syrien ou sur le dossier nucléaire iranien ont été fortement salués par le roi d’Arabie.
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Sur le plan commercial en revanche, le président français ne ramène pas dans l’immédiat de grands contrats. Une dizaine de contrats prospectifs ou de coopération ont certes été signés, ou encore un accord de coopération économique et financière a été conclu, et sur le long terme, il peut se révéler payant. EDF et Areva, par exemple, seront en position très favorable dès que l’Arabie Saoudite décidera de lancer un programme nucléaire civil. On parle là de 16 réacteurs nucléaires.
Avec un excédent budgétaire de 40 milliards de dollars et des besoins sans cesse croissants, les entreprises françaises ont des chances d’obtenir à l’avenir des marchés saoudiens prometteurs dans les domaines des transports, de l’agroalimentaire, de la santé ou encore de l’environnement