Engagée en 2008, la vente de deux satellites d'observation militaire et de la base de contrôle au sol aux Emirats arabes unis s'est donc conclue en faveur des industriels franco-européens. Ils étaient en concurrence avec l'Américain Lockheed Martin.
Avec la maintenance, le contrat avoisine les 800 millions d'euros et devrait procurer de l'emploi à un millier de personnes en France pendant environ cinq ans. Par ailleurs, une vingtaine d'ingénieurs émiriens seront formés dans les usines françaises.
L'affaire a été emportée de haute lutte et il n'a pas fallu moins de trois déplacements au ministre français de la Défense pour y parvenir. Pour le gouvernement, c'est le premier gros contrat du quinquennat dans le domaine de l'armement.
De quoi resserrer les relations entre Français et Emiriens qui, clients traditionnels de la France, n'avaient plus passé de commande depuis plusieurs années.
Sur cette lancée, les Français espèrent bien signer bientôt d'autres contrats avec Abu Dhabi sur des radars, des blindés et aussi les 60 avions de chasse Rafale de Dassault pour lesquels les négociations traînent en longueur.