Chuck Hagel n'a pas mâché ses mots : oui, ces ventes d'armes sont un signal très clair envoyé à l'Iran. L'objectif est de l'empêcher de se doter d'une arme nucléaire alors qu’il y a quelques jours, des responsables du Pentagone avaient encore affirmé que ces armes n'étaient pas destinées à préparer une attaque unilatérale contre l'Iran.
Les contrats pèsent plusieurs milliards de dollars. Israël va acquérir, entre autres, des missiles antiradar, des avions de ravitaillement en vol et un système de missiles guidés. Dans le contexte des tensions avec l'Iran, ces achats ne sont pas anodins. Selon des experts militaires, les ravitailleurs pourraient s'avérer très utiles, notamment lors d’une attaque des sites nucléaires iraniens.
Sur la menace que représente le gouvernement de Téhéran, les Etats-Unis et Israël font entendre leurs divergences. Le Premier ministre Benyamin Netanyahu a menacé à plusieurs reprises de lancer des opérations militaires préventives contre son voisin. Le président Barack Obama, de son côté, privilégie toujours la diplomatie et les sanctions. Une position que Chuck Hagel ne manquera pas de rappeler à ses interlocuteurs israéliens.