Le gisement gazier de Tamar recèlerait des réserves de l'ordre de 238 milliards de mètres cubes, soit plusieurs dizaines d'années de consommation.
Découvert en 2009, il a rapidement stimulé les recherches offshore dans cette région de la Méditerranée que se partagent, et parfois se disputent, Israël, Chypre et le Liban. Ces recherches n'ont pas été vaines : un autre gisement Léviathan a été découvert dans la foulée. Il devrait être exploité à partir de 2016.
Pour Israël, c'est la promesse de plus d'indépendance énergétique, ce que n'ont pas manqué de souligner les responsables israéliens. Près de la moitié du gaz consommé en Israël provenait en effet jusqu'à présent de l'Egypte voisine. Mais l'approvisionnement par gazoduc à travers le Sinaï est la cible fréquente de sabotages.
Dans un premier temps, cette production de gaz va permettre de réduire le coût de l'électricité, ce qui est favorable à la compétitivité de l'économie israélienne. D'ici la fin de la décennie, Israël espère bien devenir un pays exportateur de gaz.