Les manifestants scandent « halte aux massacres en Syrie » et brandissent des panneaux blancs sur lesquels on peut lire un mot: « Stop ! ». A Paris, ce vendredi 15 mars, ils sont une poignée de personnalités du monde politique et du spectacle à s'être mobilisées mais il y a surtout des Syriens habitant en France, comme Naria Sayed, qui dénonce le manque d'intérêt pour le conflit en Syrie : « Il y a un peuple qui meurt. On dit 70 000 morts... mais c’est beaucoup plus de 70 000 morts. Et un mort, ça ne vaut rien et c’est très dur pour nous. »
La récente annonce de la France qui pourrait fournir des armes à l'opposition syrienne, suscite tout de même de l'espoir. « Dès le début, Amnesty International a été mobilisé pour essayer de défendre la rébellion syrienne, souligne Marie Françoise Ingelaere, membre d'Amnesty International. Et au bout de deux ans, on voit que, enfin, le gouvernement français va participer et aider les rebelles. C’est un espoir et ce qu’il faut espérer aussi, c’est que l’ONU se mobilise. »
En attendant une mobilisation politique à l'échelle internationale, ce sont les citoyens qui sont descendus dans la rue en signe de solidarité avec le peuple syrien.