Elle s'appelle Sylvia Eberhardt. Cette Suissesse de 33 ans qui a été enlevée le 13 mars 2012, était alors enseignante pour un institut de langues à Hodeïda, sur le littoral de la mer Rouge au Yémen. Après un an de détention par ses ravisseurs, elle a finalement été libérée mercredi en fin de journée.
Selon un communiqué du département fédéral des Affaires étrangères suisse, c'est grâce à la médiation de l'Etat du Qatar que Sylvia Eberhardt a retrouvé la liberté. Les autorités helvètes ont tenu a souligné les efforts extraordinaires déployés par l'émir du Qatar, ainsi que le prince héritier.
Selon le ministère de l'Intérieur yéménite, certaines tribus locales ont également participé à la médiation qui a permis la libération de la jeune suissesse. Un porte-parole de ministère des Affaires étrangères suisse, Jean-Marc Crevoisier, a tenu à préciser qu'aucune rançon n'a été versée. Pourtant, les ravisseurs réclamaient aux dernières nouvelles un peu plus d'un million de francs suisse, c'est-à-dire un peu moins d'un million d'euros.
Sylvia Eberhardt devrait être rapatriée très rapidement. Ces quinze dernières années, plusieurs centaines de personnes ont été enlevées au Yémen. À l'heure actuelle, deux Finlandais et un Autrichien y sont toujours détenus. Ils ont été enlevés le 21 décembre dernier, à Sanaa, la capitale yéménite.