Cela fait des mois que la vieille ville de Homs est assiégée par les forces du régime. La situation humanitaire ne cesse de s'y dégrader, explique Sam, un militant du réseau syrien des droits de l'Homme. «Avant la crise, 1 kilo de pain coutait 20 livres syriennes, soit moins d'un demi-dollar. Maintenant ça coûte 2 dollars. Le prix a été multiplié par 4, voire par 5. Heureusement nous avons encore des boîtes de conserve. Mais les aliments frais et la viande sont rares et coûtent très chers.»
Situation de crise à Alep
Les pénuries de pain et de nourriture frappent la plupart des régions de Syrie. A Alep par exemple, environ 80 boulangeries auraient été détruites par des bombardements. Et depuis une semaine la situation est encore plus difficile, selon plusieurs témoignages. Marwan fait partie du réseau Shaam News Network. Il raconte les difficultés de la vie quotidienne à Alep: «Depuis une semaine, il est très difficile de trouver du pain à Alep. Et il n'y a pas seulement une crise du pain. Nous n'avons pas non plus d'électricité, ni de gaz. Alep est l'une des villes les plus peuplées de Syrie, donc ce sont des millions de personnes qui sont en danger.»
L'eau potable vient aussi parfois à manquer, tout comme les médicaments. Et l'arrivée de l'hiver et du froid ne fait que compliquer un peu plus le quotidien des Syriens.