Avec notre envoyé spécial à Gaza, Nicolas Falez
L’immense place de la Katiba est noire de monde, et au-dessus de la foule flottent des milliers de drapeaux verts du Hamas.
Sur la tribune, un décor évoque Jérusalem. Il y a aussi une fausse roquette de 12 mètres de haut portant l’inscription « Made in Gaza ».
Les orateurs se succèdent pour une prière ou un poème lu par un enfant à la gloire de Khaled Mechaal, le chef du Hamas.
Au bras de leurs parents, des enfants - parfois très jeunes - portent les uniformes verts et les cagoules noires des Brigades Ezzedine al-Qassam, la branche armée du Hamas.
La foule répond aux slogans à la gloire du mouvement islamiste et de ses chefs. Puis un orateur égrène les noms des villes israéliennes visées par des roquettes palestiniennes lors du conflit du mois dernier.
Enfin Khaled Mechaal, le chef du Bureau politique du mouvement islamiste palestinien, prend la parole. Il martèle que le Hamas revendique l’ensemble du territoire de la Palestine historique et qu’il ne reconnaîtra jamais Israël.