Deux voitures ont d'abord explosé à une minute d'intervalle vers 8h heure locale, dans deux rues proches d'un club d'officiers donnant sur la célèbre place Saadallah al-Jabiri, a affirmé une source militaire. Une troisième a explosé à 150 mètres de la place, à Bab al-Jnein, un quartier à l'entrée de la vieille ville, théâtre d'âpres combats depuis plusieurs jours.
Qualifiant ces attentats de « terroristes », la télévision officielle al-Ikhbariya a montré d'énormes destructions sur la place, avec au moins deux immeubles totalement effondrés et des cadavres recouverts de débris. La télévision d'Etat a également signalé une quatrième déflagration dans le secteur de Bab al-Jnein.
Les nombreux bâtiments gouvernementaux situés dans le secteur ont été fermés.
Dans la soirée, le groupe jihadiste Front Al-Nosra a revendiqué la triple attaque. Selon Rami Abdurahmane, le directeur de l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), qui évoquait déjà cette hypothèse dans la matinée sur RFI, ce groupe armé a à son actif de nombreuses attaques similaires, indiquant que la dimension jihadiste occupe une place de plus en plus importante dans les rangs des révolutionnaires.