Les violences quotidiennes ne connaissent pas de répit. Alors que les combats entre rebelles et forces gouvernementales se sont poursuivis dans les régions d'Alep, de Homs, de Deraa ou encore d'Idleb, de nouveaux corps ont été découverts à Daraya près de Damas où un massacre a été perpétré fin août. Les civils continuent de payer le prix fort de cette tuerie dont rebelles et forces gouvernementales se rejettent la responsabilité.
«Un nombre de victimes ahurissant» selon L. Brahimi
Devant l'Assemblée de l'Onu, Lakdhar Brahimi prenait officiellement ses fonctions ce mardi 4 septembre. Le nouveau médiateur pour la Syrie est resté très bref rapporte notre correspondant à New York, Karim Lebhour, à peine plus de 3 minutes. Lakhdar Brahimi avait déjà dit que sa mission était quasi impossible ; il n’a pu qu’insister sur la dégradation du conflit syrien ces dernières semaines. « Le nombre de victimes est ahurissant. Les destructions atteignent des proportions catastrophiques et la souffrance des Syriens est immense » a déclaré le médiateur.
Lakhdar Brahimi est attendu à Damas dans les prochains jours. Il n’est pas encore certain d’être reçu par Bachar el-Assad. Le diplomate algérien a également l’intention de s’adresser à tous les pays tels l’Iran, la Russie, l’Arabie Saoudite, ou encore les Etats-Unis, qui jouent aujourd’hui un rôle dans le conflit syrien. Une influence souvent négative aux yeux de l’ONU. Le secrétaire général Ban Ki-moon a de son côté vertement critiqué ceux « qui fournissent des armes à l’un ou l’autre camp » et qui ne font selon lui « qu’aggraver les souffrances ».
Comment aider les populations civiles ?
Le chef du CICR, le Comité international de la Croix-Rouge, est lui déjà à Damas depuis lundi soir. Peter Maurer a rencontré Bachar el-Assad mardi 4 septembre pendant trois quarts d'heure. Le président du CICR a essayé d’obtenir des concessions du régime syrien sur trois questions prioritaires que résume pour RFI Carla Haddad Mardini, porte-parole de l'organisation :