Les bombardements sont moins fréquents, plus espacés dans le temps, et la circulation était fluide samedi à Damas.
Il y a quand même des tireurs d'élites, embusqués et prêts à ouvrir le feu sur tout rassemblement. Des témoins contactés par RFI sur internet affirment que dans les rues, des voitures remplies de bidons d'essence ont fait leur apparition. Les tireurs sont prêts à les faire exploser.
Les habitants, ceux qui n'ont pas fui, se terrent chez eux. Ils ne sortent que pour acheter des vivres. C'est le début du ramadan et les rayons des supermarchés encore ouverts sont vidés. La plupart des commerces sont fermés.
Pénurie de pain aussi dans un quartier riche de Damas, à Mazzé. Des affrontements ont lieu dans la périphérie, les femmes et les enfants ont fui.
Les frontières libanaises, irakiennes et jordaniennes voient des dizaines de milliers de réfugiés affluer. Des familles effrayées et encore choquées par les combats. Jusqu'à 30 000 réfugiés en deux jours, d'après le Haut commissariat aux réfugiés de l'ONU.