Les militants des droits de l’homme alertent une nouvelle fois l’opinion publique mondiale : les bombardements qui ont débuté à l’aube de ce mardi 14 février, à Homs, dans le centre du pays, sont d’une violence « extrême ». Les ONG syriennes dénombrent, dans un premier bilan, six personnes tuées. Plus que le nombre, c’est surtout le caractère non-discriminé des attaques qui inquiète les humanitaires.
La situation sanitaire, elle, se dégrade de jour en jour, affirme Sami Ibrahim, membre de l’ONG Syrian Network for Human Rights (SNHR).
Depuis le 4 février dernier - date du veto sino-russe au Conseil de sécurité contre une résolution condamnant Damas - l’ONU a recensé près de 300 victimes dans ce bastion de la contestation. Et? ce mardi, la chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a annoncé la volonté des Etats-Unis de participer à l’acheminement de l’aide humanitaire en direction des populations syriennes prises dans les combats.
A Washington, Hillary Clinton a d'ailleurs pu s'entretenir avec son homologue turc, Ahmet Davutoglu.