Avec notre correspondant à Washington, Raphaël Reynes
Le décret présidentiel a été publié hier lundi. Barack Obama durcit les mesures de rétorsion contre toute personne physique ou morale qui apporterait « sciemment » son soutien au développement des ressources pétrolières de l'Iran. Toutes les entreprises, toutes les banques du monde sont visées.
Et les Etats-Unis ne sont pas les seuls à durcir le ton, affirme Hillary Clinton. « Ces sanctions ont été accompagnées de mesures complémentaires prises par le Canada et le Royaume-Uni. Et nous attendons d'autres sanctions venant d'autres partenaires internationaux dans les prochains jours », a déclaré la secrétaire d’Etat américaine.
De son côté, le secrétaire au Trésor américain, Timothy Geithner, annonce que l'Iran est désormais officiellement « source d'inquiétude majeure en matière de blanchiment d'argent ». Autrement dit, traiter avec Téhéran pourrait être passible de sanctions.
Et Timothy Geithner affirme que les Etats-Unis sont prêts à aller très loin : « Toutes les options sont sur la table, y compris la possibilité d'imposer des sanctions supplémentaires à la Banque centrale iranienne ».
Enfin le Trésor a inscrit les noms de onze personnes sur la liste des contributeurs au « programme d'armes de destruction massives » de l'Iran. Les éventuels actifs détenus par ces personnes physiques ou morales aux Etats-Unis sont désormais gelés.