De notre envoyé spécial à Eilat, Nicolas Falez
Pour arriver à Eilat, il faut franchir plusieurs barrages de l’armée et contourner les routes où les attaques ont eu lieu et qui ont été fermées à la circulation. Puis on arrive dans la station balnéaire de la Mer Rouge, avec ses hôtels immense et son aéroport en plein cœur de la ville.
A la nuit tombée, les familles déambulent entre les cafés et les restaurants. Les insouciants partent faire la fête. Les autres, comme ce touriste français, trouvent que l’ambiance a changé: «J'ai trouvé que la ville était plus vide que d'habitude. Ici les bus arrivent de tous les pays or ce soir c'est désert. D'habitude c'est plein de touristes mais là les routes ont été fermées».
Les gyrophares des voitures de police se mêlent aux néons des commerces et des hôtels. Il y a de la colère chez certains habitants d’Eilat, comme cet homme qui discute devant une échoppe de boisson et qui se dit persuadé que le Hamas palestinien à Gaza est à l’origine des attaques d’hier : «Le Premier ministre a dit a à la télé que les terroristes seraient punis. Maintenant nous voulons la guerre jusqu’à ce qu’on en finisse avec le Hamas, la guerre pour que le calme revienne en Israël ».