La plus grande force de l'opposition, le Wefaq, ne donne aucun crédit à cette réunion censée apporter des solutions et une stabilité politique.
La très grande majorité des participants seraient en réalité des mouvements politiques proches du gouvernement, parfois même des personnes qui ont participé à la répression contre les manifestants majoritairement chiites. La société civile rassemble quand à elle des représentants d'associations les plus diverses, pas du tout concernées par des réformes politiques.
D'un autre côté, le Wefaq qui jouit du soutien électoral de plus de 60% des Bahreïniens, n'a que cinq représentants dans ce semblant de dialogue national. Pour ce parti, la libération immédiate de tous les prisonniers politiques devrait être une condition préalable et le minimum envisageable pour la tenue d'un dialogue sain.
Les 300 représentants divisés en quatre groupes, politique, économique, social et droits de l'homme doivent se réunir de nouveau mardi prochain.