Avec notre envoyée spéciale à Athènes
Les images des hélices et du bras de propulsion endommagés ont été mises en ligne dès hier par les militants grecs et suédois de l’organisation « Ship to Gaza ». Il s’agit d‘un « acte de sabotage » selon Dimitris Plionis, un des porte-parole grecs.
Le bateau baptisé Juliano, en hommage à l'acteur et activiste israélien Juliano Mer-Khamis, assassiné en avril dernier à Gaza, est un bateau de passagers, d’une vingtaine de mètres. Les entailles visibles sur les pales des hélices ont été faites avec un matériel utilisant de l’eau à haute pression (selon les militants), probablement 24 à 48h avant que l’équipage ne s’en rende compte en allumant le moteur. Les Grecs et les Suédois, têtes de pont de la coalition internationale pour la « flottille de la liberté 2 » qui doit se rendre à Gaza, disposent aussi de deux cargos pour transporter du matériel humanitaire.
Les réparations devraient prendre un à deux jours, comme sur les trois bateaux qui n’ont toujours pas reçu l’autorisation de quitter le port du Pirée. La Grèce a ordonné des inspections, après la plainte d’une association israélienne dénonçant l’état –supposé- vétuste des vaisseaux. Le bateau français n’est pas concerné. Il a été particulièrement surveillé cette nuit par les militants qui craignent de nouveaux sabotages. Pour l’instant le départ est prévu pour jeudi, au plus tôt.