Ce qu'on sait, c'est qu'il s'agit bien d'un attentat qui s'est déroulé à proximité de la principale gare routière de Jérusalem, mais il ne s'agit pas d'un attentat kamikaze. Selon les premières informations disponibles, c'est une bombe, cachée dans un sac qui a explosé alors que deux autobus étaient garés à proximité. Cet attentat a fait un mort, une femme, et 31 blessés.
Un des deux bus touchés se dirigeait vers la colonie juive de Maale Adoumim, située en Cisjordanie, mais qui est en fait devenue de facto un des gros quartiers de Jérusalem, à la fureur des Palestiniens. La police a bouclé le quartier de la gare et recherche actuellement d'autres engins explosifs pouvant être cachés dans le secteur.
Voilà ce qu'on sait pour l'heure ; ce qu'on ne sait pas en revanche, c'est qui a commis l'attentat et quelle en est la motivation alors qu'on est toujours dans l'attente d'une revendication. On peut simplement remarquer que cet attentat, qui est le premier à Jérusalem depuis trois ans, a lieu au moment où il y a de nouveau de vives tensions entre Palestineins et Israéliens, à la lisière et dans la bande de Gaza, avec tirs de roquettes et ripostes israéliennes.
Le Premier ministre Benyamin Netanyahu, devait se rendre à Moscou. Il a repoussé seulement de quelques heures son départ pour la Russie. La droite israélienne demande que des mesures plus extrêmes soient prises.
En attendant, Jérusalem est une ville sous haute surveillance. Maintenant on recherche les auteurs de cet attentat. Par contre, le marathon de la ville Sainte, qui doit se dérouler vendredi, lui aura bien lieu.