La Tunisie qui a chassé elle aussi son président, Zine El Abidine Ben Ali, après 23 ans de pouvoir, salue la lutte du peuple égyptien et ses sacrifices.
Le Soudan, où le gouvernement a réprimé ces dernières semaines plusieurs manifestations sporadiques appelant au changement, considère que le peuple égyptien a le droit de réaliser ses aspirations légitimes à la dignité et à la liberté.
Au Liban, le Hezbollah chiite qui entretenait des relations tendues avec le Caire, a félicité les Egyptiens pour leur victoire historique.
Le gouvernement jordanien a affirmé son total soutien à l'Egypte, pays essentiel pour la stabilité de la région.
L'Autorité palestinienne n'a pas encore réagi à la démission de Moubarak, mais le Hamas et le Jihad islamique ont rendu hommage au peuple égyptien et à sa révolution.
Au Yémen, où des dizaines de milliers de partisans de l'opposition avaient manifesté le 3 février contre le président Ali Abdallah Saleh au pouvoir depuis 32 ans, le gouvernement a déclaré respecter le choix et la volonté du peuple égyptien.
L'Irak s'est félicité de la démission du président Moubarak et s'est dit convaincu que le peuple trouvera de nouveaux dirigeants à la hauteur de ses ambitions.
Les Emirats arabes unis se sont déclarés confiants dans la capacité de l'armée à diriger les affaires de l'Egypte.
L'Arabie saoudite n'a toujours pas réagi au départ du président égyptien ; Ryad héberge depuis mi-janvier l'ex-président tunisien Zine el Abidine Ben Ali.