Une immolation dans les rues d'Al-Hasaka, au nord-est de la Syrie vendredi (selon le site Mediapart) des manifestations de soutien au peuple égyptien interdites samedi à Damas : certains signes inquiètent le gouvernement syrien. Internet a d’ailleurs, selon certains internautes, été bloqué vendredi et des mesures ont été prises la semaine dernière pour limiter l’accès à Facebook. Des personnalités telles que l'opposant Michel Kilo et le cinéaste Omar Amiralay ont d’ailleurs lancé un communiqué ce week-end saluant la révolution en Tunisie et le soulèvement égyptien. Le peuple syrien aspire, selon eux, lui aussi «à la justice, à la liberté».
Bashar El Assad sur Facebook
En dépit de sa présence officielle sur les réseaux sociaux, (page Facebook officielle), Bashar El Assad n’est pas un farouche défenseur de la liberté d’expression. Il est suspecté de censurer les réseaux de partage de contenu comme Facebook, Youtube, qui seraient instrumentalisés par Israël, selon le pouvoir syrien. Bashar El Assad estime aujourd’hui dans une interview publiée dans le Wall Street Journal, que son pays est immunisé contre la contagion tunisienne et égyptienne. Des appels à manifester le 5 février circulent néanmoins sur Twitter.