Obama soutient Hariri après la chute du gouvernement de coalition libanais

Les Etats-Unis ont immédiatement apporté leur soutien à Saad Hariri après l'annonce du retrait des ministres du Hezbollah du gouvernement et de ses alliés. Décision qui a provoqué la chute du gouvernement d'union nationale. Et cette démission massive a été annoncée alors que le chef du gouvernement libanais se trouvait en visite à Washington.  

C'est au moment même où Saad Hariri était reçu à la Maison Blanche, le 12 janvier, que le Hezbollah a annoncé que ses ministres se retiraient du gouvernement libanais.

A l'issue de l'entretien entre Barack Obama et le Premier ministre du Liban, la Maison Blanche a immédiatement publié un communiqué. « Les efforts du groupe mené par le Hezbollah pour faire s'effondrer le gouvernement libanais, estime la présidence américaine, ne font que démontrer sa propre peur et sa détermination à bloquer la capacité du gouvernement à gérer ses affaires, et à promouvoir les aspirations de tous les Libanais».

En escale à Oman, dans le cadre de sa tournée dans le golfe Persique, Hillary Clinton a dénoncé, elle aussi, ce qu'elle estime être des efforts visant à « saper la justice et la stabilité du Liban et son progrès ». Et la secrétaire d'Etat américaine affirme : « le Hezbollah ne réussira pas à mettre à mal le tribunal spécial pour le Liban ».

Côté républicain, même soutien à Saad Hariri. La nouvelle présidente de la commission des Affaires étrangères de la Chambre des représentants, Ileana Ros-Lehtinen appelle les Etats-Unis et les autres pays, « à ne pas répéter les erreurs du passé lorsque nous n'avons pas réussi à nous opposer à ceux qui menacent le Liban et tous les pays libres ».

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