La crise a éclaté début décembre lors d'une manifestation de l'opposition qui dénonçait un complot du gouvernement visant à amender la Constitution de 1962, pour restreindre les libertés publiques.
L'intervention musclée de la police s'est soldée par une dizaine de blessés dont un professeur de droit, quatre députés et un journaliste, emprisonné depuis tout comme le professeur de droit. Pour avoir diffusé ces images, la télévision qatarie Al-Jazira a été contrainte de fermé ses bureaux.
Inquiète des dérives du camp pro-gouvernemental, une partie de l'opposition a demandé l'audition du Premier ministre le cheikh Mohammed al-Sabah le 28 décembre. Cette audition sera suivie du vote d'une motion de non-coopération. Mais quel que soit l'issue de ce vote, l'émir du Koweït aura le dernier mot, en optant soit pour le limogeage du gouvernement soit pour la dissolution du gouvernement. Ce serait la cinquième fois depuis l'indépendance du Koweït en1961.