Avec notre correspondant à Jérusalem, Michel Paul
Une augmentation de 50%, entérinée par le Congrès américain, il s’agit du matériel américain qui, selon le jargon militaire, est pré-positionné en Israël dans des hangars spéciaux, pour la plupart situés dans le désert du Néguev, dans le sud du pays.
En vertu d’un accord spécial, Israël peut utiliser ce matériel, avec l’autorisation des Etats-Unis, en cas d’urgence. Cela a notamment été le cas, durant la guerre lancée contre le Hezbollah au Liban, à l’été 2006.
Selon le quotidien Haaretz, le matériel a été soigneusement sélectionné par des experts israéliens, supervisés par des responsables de l’armée américaine. Il s’agit d’armements, de véhicules blindés, de pièces d’artillerie et des minutions, notamment une grande quantité de bombes de précision, dites « intelligentes », à larguer par voie aérienne.
En 2007, Israël et les Etats-Unis ont signé un protocole d’accord, fixant l’aide militaire américaine à trente milliards de dollars sur dix ans et cela ne comprend pas les crédits spéciaux, octroyés notamment pour le développement par Israël, de systèmes de défense antimissiles.
La publication de ce surcroît de crédit, intervient avant même la rencontre du Premier-ministre Netanyahu, avec la secrétaire d’Etat américaine Hillary Clinton, une rencontre qui doit porter notamment sur les besoins d’Israël, en matière de sécurité.