L’inquiétude monte sur le sort de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, cette Iranienne condamné à mort dans son pays. Selon plusieurs comités de soutien, elle pourrait être exécutée dès ce mercredi, jour des exécutions capitales en Iran. Catherine Ashton, chef de la diplomatie européenne, s'est dite mardi 2 novembre 2010 «très préoccupée» et a demandé «à l'Iran d'arrêter cette exécution et de commuer la condamnation». A Paris, plusieurs militants des droits de l'homme ont manifesté ce mardi devant l'ambassade d'Iran.
Plusieurs ONG, dont le Comité international contre la lapidation, ont donné l'alerte sur l'imminence possible d'une exécution de Sakineh Mohammadi-Ashtiani. Cette mère de famille de 43 ans a été condamnée à mort en 2006. Elle a été reconnue coupable de complicité dans l'assassinat de son mari et condamnée à la lapidation, une peine confirmée par la Cour suprême en 2007.