Révision du verdict pour l’Iranienne condamnée à mort par lapidation

La justice iranienne décide d'épargner la vie de Sakineh Mohammadi-Ashtiani, une femme de 43 ans condamnée à mort pour adultère et qui devait être exécutée le 9 juillet par lapidation. Cette sentence a été suspendue après d'importantes protestations internationales.

Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Condamnée à mort par lapidation, Sakineh Mohammadi-Ashtiani aura la vie sauve. Un haut responsable iranien a en effet annoncé que son procès était désormais en cours de révision. Il n’a toutefois pas précisé si Sakineh Mohammadi-Ashtiani sera rejugée par un autre tribunal ou si elle sera libérée.

En tout cas, cette décision constitue une marche arrière de la justice face à la campagne internationale contre l’application de cette peine.

Cette iranienne de 43 ans a été condamnée par lapidation en 2006, pour adultère mais aussi pour avoir tué son mari. Elle avait nié à l’époque ces accusations.

Le chef de la justice iranienne avait demandé au juge de privilégier des peines de substitution à la lapidation. Ces derniers mois, le chef de la justice a fait aussi libérer deux femmes, également condamnées à mort par lapidation.

La dernière peine de lapidation en Iran remonte à mars 2009. La justice a également présenté un nouveau projet de loi pour changer le code pénal islamique et supprimer la peine de lapidation. Mais cette loi est toujours en cours d’examen.

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